jeudi 27 octobre 2016

03-La vérité


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La vérité sur La vérité


La parution récente du second roman de Joël Dicker[1] m'incite à revenir sur l'analyse que j'avais faite en son temps sur son premier roman "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", analyse dans laquelle je détaillais les ingrédients d'une imposture littéraire. Voici cette analyse, réservée jusqu'à présent à quelques privilégiés de ma connaissance.

Le Roman

On connaît l'intrigue. Harry Quebert, écrivain en mal d'inspiration fait éditer sous son nom "Les origines du mal" à partir d'un manuscrit que lui a laissé Luther Caleb avant que ce dernier ne soit assassiné. Ce manuscrit est, en partie, une compilation du courrier échangé entre la jeune Nola et Luther, lequel s'est fait passer pour Harry Quebert dans cet échange épistolaire…Mais Harry avait terminé un autre roman "Les mouettes d'Aurora" qu'il jugeait infiniment moins bon que celui de Luther Caleb. L'auteur va jouer de tous les quiproquos possibles entre ces deux œuvres pour enfumer le lecteur au cours d'un "polard" au déroulement particulièrement complexe.

Tout y repose, en effet, sur le dédoublement: dédoublement de la personnalité de Nola – qui n'est pas sans évoquer la schizophrénie dépeinte dans le Psychose de Hitchcock, dédoublement du roman dont on cherche lequel des deux, Harry Quebert a bien pu écrire, dédoublement de la voiture du crime – une Chevrolet Monte Carlo – entre celle appartenant à Elijah Stern et celle de Harry Quebert, pour ne pas dire triplement avec celle vue sur la photo de Robert Quinn…

On l'a compris: ces multiples occasions de méprises, associées à de nombreux flashbacks forment autant de voies sans issues pour balader le lecteur durant quelques 660 pages…

Encore faut-il que cette balade soit sans défaut. Globalement elle l'est, ce qui a pu convaincre un jury un peu pressé à attribuer un prix à ce roman; mais le diable est dans les détails, et une relecture attentive permet de relever des contradictions entre les différentes narrations de cette journée fatale du 30 aout 1975 – et même tenant compte que certaines narrations sont destinées à embrouiller les pistes remontées par le flic Gahalowood et l'autre "auteur" du bouquin, Marcus Goldman – des incohérences temporelles compte tenu de la topographie des lieux mentionnés, et peut être plus important, des invraisemblances et des questions sans réponse.

Le contexte géographique

Mais commençons par replacer cette histoire dans son contexte géographique. L'auteur nous précise que Aurora, New Hampshire, est à "environ une heure de route du Massachussetts" (p.28): elle pourrait donc se situer à la hauteur de Rye[2], voire plus au nord compte tenu de la faible distance entre Maine et Massachussetts sur cette côte parallèle aux routes N°1 et 95. C'est d'ailleurs seulement au nord de Rye que la zone côtière peut correspondre à ce qui en est dit dans le livre: rivage faiblement peuplé – et donc peu de témoins pour les multiples scènes se déroulant sur les plages – présence de forêts pouvant évoquer la forêt de Side Creek du bouquin[3].

Ces quelques considérations interdisent d'identifier plus avant "les lieux du crime" de cette fiction avec des lieux réels. On se contentera donc du sketch qui suit, reconstitué à partir des informations glanées au long du livre et tel que Gahalowood a pu le dessiner (p.404-405):




Du sud au nord et à partir d'Aurora située sur la N1 ou à proximité de cette route, on trouve:
-        Grand Beach, "la première plage d'Aurora en venant du Massachussetts" (p.130) et ses rochers qu'il faut traverser pour rejoindre la ville à partir de la plage (p.66)
-        Goose Cove qui est un "bras de mer" situé "à quelques miles[4], sur la route 1 en direction du Vermont" (p.28), pour ne pas dire du Maine qui est l’état le plus proche
-        La maison de Harry Quebert [HQ] "d'où un escalier mène à la plage"(p.28)
-        La forêt de Side Creek qui "commence 2 miles après Goose Cove" (p.69) et "à l'orée de la forêt" se trouve la maison de Deborah Cooper [DC]"faisant face à l'océan" (p.114)
-        On y accède en suivant Side Creek Lane [----] qui croise la N1 (p.114)
-        4 miles plus loin sur N1 se trouve le Sea Side Motel [SSM] (p.119) relié à la plage par un sentier [-----] traversant la forêt (p.121)
-        En venant de Goose Cove, passer par la plage […....] est un raccourci pour atteindre le Motel (p.362) ce qui justifie la courbure concave de la côte adoptée pour le sketch
-        En partant de la maison de Deborah Cooper, le lieu de l'assassinat de Luther Caleb [LC] est à "un bon quart d'heure de marche" (p.115) ou encore "un bon mile" sur le sentier qui borde l'océan (p.375)

La journée du double assassinat

Revenons à présent sur la journée du 30 aout et les 4 narrations qui en sont faites:
-        la version Travis (p.68-70): forcément la moins crédible puisque faite par le criminel…
-        la retranscription du rapport de police d'Aurora (p.371 et suivantes): mêmes réserves à faire avec toutefois un élément objectif : la retranscription des échanges téléphoniques avec la centrale de police
-        la version de Gahalowood (p.404-405): elle se doit d'être cohérente avec la topographie du sketch, mais aussi ne doit pas remettre en cause les 2 précédentes au risque d'éveiller chez lui des soupçons!
-        la version objective (de l'auteur au lecteur p.642-655): à la lumière de laquelle relire les 3 autres afin de discerner les incohérences…

Deux incohérences sont à relever de la retranscription des échanges avec la centrale. La première vise l’heure à laquelle Deborah Cooper appelle pour la seconde fois cette centrale ; "le rapport de police indique…19H33" (p.375). Mais à 19H45 "[Pratt et Travis] arrivèrent à la maison" et "après une rapide fouille…Pratt se précipita à sa voiture pour prévenir la centrale" (p.376) pour s'entendre dire que Deborah a rappelé "il y a 7 minutes" (p.377): ce 2ème appel ne peut donc avoir eu lieu avant 19H38: cette différence de plus de 5 minutes dans la retranscription aurait du intriguer les lecteurs du rapport de police.

Mieux (ou pire), il s'est donc écoulé 7 minutes entre le 2ème appel de Deborah Cooper (alors que Nola vient d'arriver chez elle) et l'appel de Pratt à la centrale. Durant ces 7 minutes:
-        les policiers ont commis le double meurtre de Deborah et Nola (p.651-652)
-        ils ont traîné, à travers la forêt, les corps de Nola et Luther Caleb[5] jusqu'à la Monte Carlo (p.653) restée près de l'intersection de Side Creek Lane avec la N1 (p.116)
-        Pratt est ensuite revenu à sa voiture pour passer son appel (p.653)

Tout ceci en 7 minutes? C'est peu crédible.

Toujours pour cette journée du 30 aout, des invraisemblances sont à relever:
-        la clé de contact laissée sur la Monte Carlo (p.652): bien commode pour la suite mais est ce vraisemblable?
-        "[Pratt] remarqua le garage vide" (p.653): et ouvert? Ce qui est sous entendu et encore une fois bien commode…
-        "[Travis] verrouille la porte [du garage]" (p.654): …et la clé était donc restée dessus pour que la suite soit possible…
-        Goose Cove ne fait pas partie du périmètre de fouilles (p.654): est ce vraisemblable alors que l'on peut en rejoindre assez vite à pied la maison de Deborah Cooper?
-        en particulier, "Travis reprend la Monte Carlo [avec Luther Caleb dans le coffre] pénètre dans le Massachussetts [donc au sud de Goose Cove] …et doit franchir 2 barrages de police" (p.654): le périmètre "interdit" s'étend donc du nord (Montburry) jusque bien au sud de Goose Cove en épargnant ce dernier lieu?

Les autres invraisemblances

Ces invraisemblances ne sont pas cantonnées à la seule journée du 30 aout :
-        le 31 aout au matin Harry Quebert rentre à Goose Cove : il ne remarque pas qu'on est venu dans la nuit, ne voit pas la terre retournée à l'extrémité du jardin (soit[6]) mais également ne remarque pas que l'on a utilisé son garage…
-        de début juillet au 27 aout (p.362), Nola a réalisé le tapuscrit[7] du "vrai" roman de Harry Quebert, de l'aveu même de Harry (p.74&305) confirmé par Marcus Goldman (p.636): elle avait donc une connaissance intime de l'écriture de ce dernier; comment n'a t'elle pas reconnu une écriture différente dans les lettres que lui envoyait Luther durant la même période?

Enfin, on peut se poser des questions qui resteront sans réponse:
-        la première enquête sur la mort de Deborah Cooper a été pour le moins bâclée: il n'y a pas eu d'autopsie[8]? Pourtant une telle autopsie aurait permis de retrouver "une balle en plein cœur" (p.404), une balle de Colt, arme de service de la police…
-        sans aller jusqu'à comparer les ADN des nombreuses traces de sang relevées sur les lieux, ce qui eut été peu vraisemblable en 1975, il était techniquement possible alors de remarquer qu'elles relevaient de deux groupes sanguins différents et donc qu'il y avait eu double agression, en plus du crime de Deborah Cooper, et donc que la recherche d'une personne disparue[9] ne devait pas se cantonner à celle de Nola…

En conclusion

Tout ceci ajouté à une écriture d'ensemble du roman assez médiocre[10] et qui n'est pas sauvée par des "trucs" de style – la numérotation inversée des chapitres, la voix off précédant chacun de ceux-ci – et à laquelle les références salaces aux pratiques sexuelles de Bill Clinton et de Nola n'ajoutent aucune plus value…

Rien décidemment ne justifiait que ce roman recueille tant de louanges de la part de la Critique.

Et tout le reste n’est que littérature.

Notes et références




[1] Le livre des Baltimore, De Fallois ed.
[3] Sans pour autant s'étendre "jusqu'au Vermont" comme il  l'est dit (p.70)
[4] De l'ordre de 4 miles, ce qui permet à Marcus Goldman de "faire ses 8 miles" de course, vers Aurora et retour (p.118)
[5] Qui est resté rappelons le à "un bon quart d'heure de marche" de la maison (p.115)
[6] "Harry Quebert n'était pas dans on état normal" (p.401), "la propriété est immense" (p.403) "le trou [était] recouvert d'aiguilles de pin, de mousse et branchages" (p.491)
[7] Je choisis ce terme pour ne pas cautionner l'ambigüité du terme manuscrit utilisé indifféremment par l'auteur pour désigner un original écrit à la main ou le même tapé à la machine…
[8] Dont l'initiative n'aurait pu venir que de "plus haut" que la police d'Aurora compromise dans cette affaire
[9] Luther Caleb a disparu de chez Elijah Stern le 29 aout (p.473), veille du jour fatidique
[10] La niaiserie des quelques lettres extraites d'un échange épistolaire censé être le cœur d'un roman, "Les origines du mal", devenu "un immense chef d'œuvre" (p.33)
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SNIPPETS

L'Islam une secte?

Régulièrement accusés de faire partie d'une secte, les francs-maçons on proposé un critère leur permettant de récuser ce dire: "Une secte, c'est une organisation dans laquelle il est facile d'entrer et difficile – voir impossible – de sortir. La franc-maçonnerie, c'est exactement le contraire".
Appliquer ce critère à l'Islam est révélateur à plus d'un titre. Car enfin, si l'Islam est vraiment une religion à laquelle il est facile de se convertir – il suffit de prononcer par trois fois ce vœu et la messe est dite – il est beaucoup moins facile d'en sortir dans nombre de pays où l'apostasie est punie de mort.
Face à cette ambigüité quant au statut d'une religion qui s'affirme universelle, il serait temps que les oulémas chargés de l'exégèse du Coran se prononcent enfin pour condamner le sort encore réservé aux apostats dans trop de pays où l'Islam est reconnu comme religion nationale.

Responsabilité de gauche, responsabilité de droite

La sortie sur nos écrans du dernier film de Ken Loach couronné au festival de Cannes repose la question de la responsabilité affirmée de Margaret Thatcher dans l'émergence d'une misère sociale affectant certaines parties de la société britannique. Mais cette responsabilité n'est elle pas à rechercher dans l'action des gouvernements l'ayant précédée au 10 Downing Street, laquelle avait conduit en son temps le Royaume Uni à demander l'aide du FMI pour redresser une situation économique devenue catastrophique à force de laxisme budgétaire?
Pareillement, de ce côté ci de la Manche, et alors qu'un probable prochain gouvernement de droite décidera de repousser l'âge de départ à la retraite, avec la possible conséquence d'un accroissement du nombre de seniors au chômage, la responsabilité de cette situation n'incombe t'elle pas au gouvernement de Pierre Mauroy qui avait fait croire aux français qu'ils pouvaient s'offrir la retraite à 60 ans?

Les putes de la Mairie de Paris

Au moment où les premiers résultats d'évaluation de la loi condamnant les client(e)s des prostitué(e)s se révèlent moins que concluants, il apparaît opportun de rappeler comment certains élus parisiens du Parti Sectaire ont voté contre la reconduction d'une subvention de la Mairie destinée à l'association Lotus Bus.
Rappelons que cette émanation de Médecins du Monde a pour objet de délivrer aux prostitué(e)s parisien(ne)s réconfort et aides en tout genre. Parmi ces dernières, les aides pour déposer plaintes en cas de violence, ou pour les accompagner à l'hôpital en cas de maladies, contribuant du même coup à la prophylaxie des maladies vénériennes(*).
On voit par là que ces mêmes élus ne cherchent pas tant à se préoccuper du sort des prostitué(e)s que punir les adeptes du métier le plus vieux au monde et que leur idéologie prétend faire disparaître, permanente illusion de tous les Tartuffe judéo-chrétiens.
 (*) j'emploie ce terme à dessein en lieu et place du politiquement correct MST.

Intérêts particuliers, intérêt général

Le projet d'aéroport à Notre Dame d'Hollande est un cas d'école sur la tendance profonde qui voit de plus en plus d'intérêts particuliers, heurtés par la mise en œuvre d'une décision d'intérêt général, finissent par prévaloir, par le droit – ou la force.
Qu'un projet d'infrastructure d'une certaine importance, et déclaré d'intérêt général au cours d'un processus dûment encadré par la Loi, se fasse au détriment d'intérêts particuliers, cela ne fait aucun doute. C'est pourquoi cette même Loi permet à ces particuliers de faire état de leur droit, voire à être convenablement indemnisés si ces droits ne peuvent suffire à remettre en cause l'intérêt général du projet.
En dépit de ces dispositions légales, que se passe-t-il dans les faits? Sitôt qu'un intérêt particulier, si minime soit il, se place au travers d'un projet d'intérêt général, on voit se créer un ou des collectif(s) – forcément à caractère citoyen – poursuivant un seul but: faire capoter le projet par tous les moyens y compris la violence envers les représentants institutionnels chargés de faire respecter la Loi.
Face à cette nouvelle posture sociétale d'ensemble, à laquelle viennent s'associer, de façon opportune, des minorités agissantes n'ayant pour raison de vivre que d'affaiblir l'Etat de Droit, on peut se demander si les grands travaux d'infrastructures menés depuis le 19ème siècle et qui ont contribué à faire du paysage français ce qu'il est, seraient à présent possibles à mener à bien.

Berlusconisation rampante

Etant de la génération ayant vécu les événements de mai 68, je m'étais fait la réflexion que, si une Révolution devait vraiment naître de ces événements, ce serait pour affirmer la séparation de trois autres pouvoirs: le pouvoir politique, le pouvoir économique, et le pouvoir informationnel, sachant qu'à l'époque le substantif médias ne connaissait pas encore sa vogue actuelle.
Las, les exemples récents qui voient se multiplier la coalescence autour d'un même individu de ces trois pouvoirs tendent à montrer que cette Révolution ne cesse de s'éloigner.
Pionnier de cette sorte en Italie, Berlusconi a mis à profit ses succès dans les affaires pour se "payer" des médias acquis depuis à sa cause avant que de se lancer en politique avec les résultats mitigés que l'on sait. Plus loin de nous, Taksin Shinawatra a su appliquer cette formule pour, à partir de sa fortune bâtie sur l'empire Thaïlandais des télécommunications et des chaines TV associées, finir par conduire le royaume au bord du gouffre en se faisant élire sur un programme populiste.
En France, les exemples récents de Serge Dassault et Vincent Bolloré devraient nous faire réfléchir sur les dangers d'une collusion toujours plus prégnante entre politique, économique et médias.

Donald Trump ou la "Démocratie des Crédules"

La Démocratie des Crédules, théorisée par le sociologue Gerald Bronner(*), décrit l'emprise de l'Internet et des réseaux a-sociaux sur la capacité de jugement de l'individu visant le/les représentant(s) démocratiquement élu(s). Sur les nouveaux espaces numériques en effet, les fausses informations, les buzz, les rumeurs se démultiplient de façon exponentielle, leur donnant l'apparence d'une vérité universelle compte tenu du nombre et de la diversité de ceux qui les relaient. Ainsi des théories du complot qui apparaissent d'autant plus crédibles que, sitôt ébauchées, elles occupent la presque totalité du cyber-espace.
Donald Trump a parfaitement intégré cette paralogique en affirmant du haut de son podium la crédibilité de complots tels que la partialité de la presse américaine ou le trucage des élections. Ce faisant il peut effectivement compter sur cet électorat crédule qu'aucun argumentaire ne saurait détourner de ces croyances profondes. Pour résumer d'un mot ce mécanisme on peut dire que Trump, s'il est élu, l'aura été par une majorité de jobards.

 (*) ed.PUF, 2013

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Guignol's Band

Les guignols de l'info sont morts…vive le Guignol's Band!





Ségo ou le culte de la binette
Dans le concours "ma binette partout" lancé par le palmipède, Ségo-la-démago tient la corde. Après avoir commandité aux frais de son Ministère un film célébrant les exploits(*) de Madame COP21, elle s'est portée volontaire – devant le peu d'empressement de ses collègues – pour représenter l'exécutif chez le Pape à l'occasion de la canonisation de deux français dont un prêtre victime des Massacres de Septembre…
(*) cf. Guignol's Band de juin 2016


Echanges de sobriquets
Nos guignols habituels voudraient ils à leur tour publier un Guignol's Band? C'est ainsi que Normal 1er se fait à présent traiter de "tarte molle" par son ancien protégé et ci-devant Ministre de l'Economie. Moi-président n'est lui-même pas en reste puisqu'il affuble Najat-bécassine du sobriquet de "pimprenelle" car experte dans l'art d'endormir son monde: - Bonne nuit les petits!


Ouverture de la chasse
Najat-bécassine, se retrouve la cible à nouveau de Normal 1er dans ses récentes confidences aux journaleux. "Ce n'est pas une intellectuelle" affirme t'il – comme si c'était un scoop! – Mais aussi: "Elle est très forte en langue de bois" - toujours pas de scoop - Et encore: "Elle me rappelle Ségolène dans les années 80"! Julie, à ta place je ferais gaffe; il y a de la remplaçante dans l'air!


Gueule de bois chez les écolos-gauchos
Ayant visiblement achevé de saouler son monde, Duflot-de-paroles vient de se faire éjecter de la primaire des écolos-gauchos. Il faut dire qu'elle n'avait pas été à court de blabla pour y annoncer sa participation: "Donc, si les conditions de la primaire permettent (…) de transmuter la primaire, de ne plus en faire un boulet mais un point d'appui pour une campagne présidentielle qui porte les idées de l'écologie et qui nous emmène plus loin que ce que nous avons fait jusqu'alors, alors, oui, bien sûr, j'aurai envie d'y participer." Fermez le ban.


Surcroit d'Ors de la République
Toujours prompt à rechercher des sinécures, Lang-de-vipère a parfaitement compris que la capacité de nuisance était l'une des recettes les plus sûres pour arriver à décrocher la timbale. Ainsi de son livre "Pour une révolution scolaire" dans lequel il défouraille à tout va sur les trois derniers ministres qui se sont succédés à la tête de l'Education Nationale. En récompense de ce haut fait d'armes, Normal 1er vient de le charger d'une mission sur "les œuvres d'art en péril" qu'il conduira depuis son nouveau bureau de l'Hôtel Marigny. Des fois que celui qu'il occupe déjà à l'Institut du Monde Arabe ne serait pas assez grandiose pour ce faire.


C'est l'automne
Voulant réintégrer la scène politique en défenseur des nouvelles technologies, l'Agité-du-meuble avait obtenu la Présidence d'une start-up qui développe une mini-éolienne baptisée "l'arbre à vent". Las, cet arbre s'avère perdre ses "feuilles" dès que le vent dépasse 50 km/h…De plus un audit externe estime à quelques 3000 le nombre de ces arbres pour remplacer une éolienne classique. Pas de doute le reboisement productif français est en route.


Propos librement inspirés de " la marre aux canards" d'un hebdomadaire satirique paraissant le mercredi


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