Ne manquez pas non plus au bas de ce numéro:
- Snippets
- Guignol'S Band
La vérité sur La vérité…
La parution récente du second roman de Joël Dicker[1] m'incite à revenir sur
l'analyse que j'avais faite en son temps sur son premier roman "La vérité
sur l'affaire Harry Quebert", analyse dans laquelle je détaillais les
ingrédients d'une imposture littéraire. Voici cette analyse, réservée jusqu'à
présent à quelques privilégiés de ma connaissance.
Le Roman
On connaît l'intrigue. Harry
Quebert, écrivain en mal d'inspiration fait éditer sous son nom "Les
origines du mal" à partir d'un manuscrit que lui a laissé Luther Caleb
avant que ce dernier ne soit assassiné. Ce manuscrit est, en partie, une
compilation du courrier échangé entre la jeune Nola et Luther, lequel s'est
fait passer pour Harry Quebert dans cet échange épistolaire…Mais Harry avait
terminé un autre roman "Les mouettes d'Aurora" qu'il jugeait
infiniment moins bon que celui de Luther Caleb. L'auteur va jouer de tous les
quiproquos possibles entre ces deux œuvres pour enfumer le lecteur au cours
d'un "polard" au déroulement particulièrement complexe.
Tout y repose, en effet, sur
le dédoublement: dédoublement de la personnalité de Nola – qui n'est pas sans
évoquer la schizophrénie dépeinte dans le Psychose de Hitchcock, dédoublement
du roman dont on cherche lequel des deux, Harry Quebert a bien pu écrire,
dédoublement de la voiture du crime – une Chevrolet Monte Carlo – entre celle
appartenant à Elijah Stern et celle de Harry Quebert, pour ne pas dire
triplement avec celle vue sur la photo de Robert Quinn…
On l'a compris: ces multiples
occasions de méprises, associées à de nombreux flashbacks forment autant de voies sans issues pour balader le
lecteur durant quelques 660 pages…
Encore faut-il que cette
balade soit sans défaut. Globalement elle l'est, ce qui a pu convaincre un jury
un peu pressé à attribuer un prix à ce roman; mais le diable est dans les détails, et une relecture attentive permet
de relever des contradictions entre les différentes narrations de cette journée
fatale du 30 aout 1975 – et même tenant compte que certaines narrations sont
destinées à embrouiller les pistes remontées par le flic Gahalowood et l'autre
"auteur" du bouquin, Marcus Goldman – des incohérences temporelles
compte tenu de la topographie des lieux mentionnés, et peut être plus
important, des invraisemblances et des questions sans réponse.
Le contexte
géographique
Mais commençons par replacer
cette histoire dans son contexte géographique. L'auteur nous précise que Aurora,
New Hampshire, est à "environ une heure de route du Massachussetts"
(p.28): elle pourrait donc se situer à la hauteur de Rye[2],
voire plus au nord compte tenu de la faible distance entre Maine et
Massachussetts sur cette côte parallèle aux routes N°1 et 95. C 'est d'ailleurs
seulement au nord de Rye que la zone côtière peut correspondre à ce qui en est
dit dans le livre: rivage faiblement peuplé – et donc peu de témoins pour les
multiples scènes se déroulant sur les plages – présence de forêts pouvant
évoquer la forêt de Side Creek du bouquin[3].
Ces quelques considérations
interdisent d'identifier plus avant "les lieux du crime" de cette
fiction avec des lieux réels. On se contentera donc du sketch qui suit, reconstitué
à partir des informations glanées au long du livre et tel que Gahalowood a pu
le dessiner (p.404-405):
Du sud au nord et à partir
d'Aurora située sur la N1 ou à proximité de cette route, on trouve:
-
Grand Beach, "la
première plage d'Aurora en venant du Massachussetts" (p.130) et ses
rochers qu'il faut traverser pour rejoindre la ville à partir de la plage
(p.66)
-
Goose Cove qui
est un "bras de mer" situé "à quelques miles[4], sur
la route 1 en direction du Vermont" (p.28), pour ne pas dire du Maine qui
est l’état le plus proche
-
La maison de
Harry Quebert [HQ] "d'où un
escalier mène à la plage"(p.28)
-
La forêt de Side
Creek qui "commence 2
miles après Goose Cove" (p.69) et "à l'orée de
la forêt" se trouve la maison de Deborah Cooper [DC]"faisant face à l'océan" (p.114)
-
On y accède en
suivant Side Creek Lane [----] qui
croise la N1 (p.114)
-
4 miles plus loin sur N1 se trouve le Sea Side Motel [SSM] (p.119) relié à la plage par un
sentier [-----] traversant la forêt
(p.121)
-
En venant de Goose
Cove, passer par la plage […....] est
un raccourci pour atteindre le Motel (p.362) ce qui justifie la courbure
concave de la côte adoptée pour le sketch
-
En partant de la
maison de Deborah Cooper, le lieu de l'assassinat de Luther Caleb [LC] est à "un bon quart d'heure de
marche" (p.115) ou encore "un bon mile" sur le sentier qui borde
l'océan (p.375)
La journée du double
assassinat
Revenons à présent sur la journée
du 30 aout et les 4 narrations qui en sont faites:
-
la version Travis
(p.68-70): forcément la moins crédible puisque faite par le criminel…
-
la
retranscription du rapport de police d'Aurora (p.371 et suivantes): mêmes
réserves à faire avec toutefois un élément objectif : la retranscription
des échanges téléphoniques avec la centrale de police
-
la version de
Gahalowood (p.404-405): elle se doit d'être cohérente avec la topographie du
sketch, mais aussi ne doit pas remettre en cause les 2 précédentes au risque
d'éveiller chez lui des soupçons!
-
la version
objective (de l'auteur au lecteur p.642-655): à la lumière de laquelle relire
les 3 autres afin de discerner les incohérences…
Deux incohérences sont à
relever de la retranscription des échanges avec la centrale. La première vise
l’heure à laquelle Deborah Cooper appelle pour la seconde fois cette
centrale ; "le rapport de police indique…19H33" (p.375). Mais à
19H45 "[Pratt et Travis] arrivèrent à la maison" et "après une
rapide fouille…Pratt se précipita à sa voiture pour prévenir la centrale"
(p.376) pour s'entendre dire que Deborah a rappelé "il y a 7 minutes"
(p.377): ce 2ème appel ne peut donc avoir eu lieu avant 19H38: cette
différence de plus de 5 minutes dans la retranscription aurait du intriguer les
lecteurs du rapport de police.
Mieux (ou pire), il s'est
donc écoulé 7 minutes entre le 2ème appel de Deborah Cooper (alors
que Nola vient d'arriver chez elle) et l'appel de Pratt à la centrale. Durant
ces 7 minutes:
-
les policiers ont
commis le double meurtre de Deborah et Nola (p.651-652)
-
ils ont traîné, à travers la forêt, les corps de Nola et
Luther Caleb[5] jusqu'à la Monte Carlo
(p.653) restée près de l'intersection de Side Creek Lane avec la N1 (p.116)
-
Pratt est ensuite
revenu à sa voiture pour passer son appel (p.653)
Tout ceci en 7 minutes? C'est
peu crédible.
Toujours pour cette journée
du 30 aout, des invraisemblances sont à relever:
-
la clé de contact
laissée sur la Monte Carlo (p.652): bien commode pour la suite mais est ce
vraisemblable?
-
"[Pratt]
remarqua le garage vide" (p.653): et ouvert? Ce qui est sous entendu et
encore une fois bien commode…
-
"[Travis]
verrouille la porte [du garage]" (p.654): …et la clé était donc restée
dessus pour que la suite soit possible…
-
Goose Cove ne
fait pas partie du périmètre de fouilles (p.654): est ce vraisemblable alors
que l'on peut en rejoindre assez vite à pied la maison de Deborah Cooper?
-
en particulier,
"Travis reprend la Monte Carlo [avec Luther Caleb dans le coffre] pénètre
dans le Massachussetts [donc au sud de Goose Cove] …et doit franchir 2 barrages
de police" (p.654): le périmètre "interdit" s'étend donc du nord
(Montburry) jusque bien au sud de Goose Cove en épargnant ce dernier lieu?
Les autres
invraisemblances
Ces invraisemblances ne sont
pas cantonnées à la seule journée du 30 aout
:
-
le 31 aout au
matin Harry Quebert rentre à Goose Cove : il ne remarque pas qu'on est venu
dans la nuit, ne voit pas la terre retournée à l'extrémité du jardin (soit[6]) mais
également ne remarque pas que l'on a utilisé son garage…
-
de début juillet
au 27 aout (p.362), Nola a réalisé le tapuscrit[7] du "vrai"
roman de Harry Quebert, de l'aveu même de Harry (p.74&305) confirmé par
Marcus Goldman (p.636): elle avait donc une connaissance intime de l'écriture
de ce dernier; comment n'a t'elle pas reconnu une écriture différente dans les
lettres que lui envoyait Luther durant la même période?
Enfin, on peut se poser des
questions qui resteront sans réponse:
-
la première
enquête sur la mort de Deborah Cooper a été pour le moins bâclée: il n'y a pas
eu d'autopsie[8]? Pourtant une telle autopsie
aurait permis de retrouver "une balle en plein cœur" (p.404), une
balle de Colt, arme de service de la police…
-
sans aller
jusqu'à comparer les ADN des nombreuses traces de sang relevées sur les lieux,
ce qui eut été peu vraisemblable en 1975, il était techniquement possible alors
de remarquer qu'elles relevaient de deux
groupes sanguins différents et donc qu'il y avait eu double agression, en plus
du crime de Deborah Cooper, et donc que la recherche d'une personne disparue[9] ne devait pas se
cantonner à celle de Nola…
En conclusion
Tout ceci ajouté à une
écriture d'ensemble du roman assez médiocre[10] et qui
n'est pas sauvée par des "trucs" de style – la numérotation inversée
des chapitres, la voix off précédant
chacun de ceux-ci – et à laquelle les références salaces aux pratiques
sexuelles de Bill Clinton et de Nola n'ajoutent aucune plus value…
Rien décidemment ne
justifiait que ce roman recueille tant de louanges de la part de la Critique.
Et tout le reste n’est que littérature.
Notes et références
[1] Le livre des Baltimore, De Fallois ed.
[3] Sans pour autant s'étendre
"jusqu'au Vermont" comme il
l'est dit (p.70)
[4] De l'ordre de 4 miles , ce qui permet à
Marcus Goldman de "faire ses 8 miles " de course, vers Aurora et retour
(p.118)
[5] Qui est resté rappelons le
à "un bon quart d'heure de marche" de la maison (p.115)
[6] "Harry Quebert
n'était pas dans on état normal" (p.401), "la propriété est
immense" (p.403) "le trou [était] recouvert d'aiguilles de pin, de
mousse et branchages" (p.491)
[7] Je choisis ce terme pour
ne pas cautionner l'ambigüité du terme manuscrit
utilisé indifféremment par l'auteur pour désigner un original écrit à la main
ou le même tapé à la machine…
[8] Dont l'initiative n'aurait
pu venir que de "plus haut" que la police d'Aurora compromise dans
cette affaire
[9] Luther Caleb a disparu de
chez Elijah Stern le 29 aout (p.473), veille du jour fatidique
[10] La niaiserie des quelques
lettres extraites d'un échange épistolaire censé être le cœur d'un roman, "Les
origines du mal", devenu "un immense chef d'œuvre" (p.33)
___________________________________
SNIPPETS
L'Islam une secte?
Régulièrement accusés de
faire partie d'une secte, les francs-maçons on proposé un critère leur
permettant de récuser ce dire: "Une secte, c'est une organisation dans
laquelle il est facile d'entrer et difficile – voir impossible – de sortir. La
franc-maçonnerie, c'est exactement le contraire".
Appliquer ce critère à
l'Islam est révélateur à plus d'un titre. Car enfin, si l'Islam est vraiment
une religion à laquelle il est facile de se convertir – il suffit de prononcer
par trois fois ce vœu et la messe est
dite – il est beaucoup moins facile d'en sortir dans nombre de pays où
l'apostasie est punie de mort.
Face à cette ambigüité quant
au statut d'une religion qui s'affirme universelle, il serait temps que les
oulémas chargés de l'exégèse du Coran se prononcent enfin pour condamner le
sort encore réservé aux apostats dans trop de pays où l'Islam est reconnu comme
religion nationale.
Responsabilité de gauche, responsabilité de droite
La sortie sur nos écrans du
dernier film de Ken Loach couronné au festival de Cannes repose la question de
la responsabilité affirmée de Margaret Thatcher dans l'émergence d'une misère
sociale affectant certaines parties de la société britannique. Mais cette
responsabilité n'est elle pas à rechercher dans l'action des gouvernements
l'ayant précédée au 10 Downing Street, laquelle avait conduit en son temps le
Royaume Uni à demander l'aide du FMI pour redresser une situation économique
devenue catastrophique à force de laxisme budgétaire?
Pareillement, de ce côté ci
de la Manche, et alors qu'un probable prochain gouvernement de droite décidera
de repousser l'âge de départ à la retraite, avec la possible conséquence d'un
accroissement du nombre de seniors au chômage, la responsabilité de cette
situation n'incombe t'elle pas au gouvernement de Pierre Mauroy qui avait fait
croire aux français qu'ils pouvaient s'offrir la retraite à 60 ans?
Les putes de la Mairie de Paris
Au moment où les premiers
résultats d'évaluation de la loi condamnant les client(e)s des prostitué(e)s se
révèlent moins que concluants, il apparaît opportun de rappeler comment
certains élus parisiens du Parti Sectaire ont voté contre la reconduction d'une
subvention de la Mairie destinée à l'association Lotus Bus.
Rappelons que cette émanation
de Médecins du Monde a pour objet de délivrer aux prostitué(e)s parisien(ne)s
réconfort et aides en tout genre. Parmi ces dernières, les aides pour déposer
plaintes en cas de violence, ou pour les accompagner à l'hôpital en cas de
maladies, contribuant du même coup à la prophylaxie des maladies
vénériennes(*).
On voit par là que ces mêmes
élus ne cherchent pas tant à se préoccuper du sort des prostitué(e)s que punir
les adeptes du métier le plus vieux au monde et que leur idéologie prétend
faire disparaître, permanente illusion de tous les Tartuffe judéo-chrétiens.
(*) j'emploie ce terme à dessein en lieu et
place du politiquement correct MST.
Intérêts particuliers, intérêt général
Le projet d'aéroport à Notre
Dame d'Hollande est un cas d'école sur la tendance profonde qui voit de plus en
plus d'intérêts particuliers, heurtés par la mise en œuvre d'une décision
d'intérêt général, finissent par prévaloir, par le droit – ou la force.
Qu'un projet d'infrastructure
d'une certaine importance, et déclaré d'intérêt général au cours d'un processus
dûment encadré par la Loi, se fasse au détriment d'intérêts particuliers, cela
ne fait aucun doute. C'est pourquoi cette même Loi permet à ces particuliers de
faire état de leur droit, voire à être convenablement indemnisés si ces droits
ne peuvent suffire à remettre en cause l'intérêt général du projet.
En dépit de ces dispositions
légales, que se passe-t-il dans les faits? Sitôt qu'un intérêt particulier, si
minime soit il, se place au travers d'un projet d'intérêt général, on voit se
créer un ou des collectif(s) –
forcément à caractère citoyen –
poursuivant un seul but: faire capoter le projet par tous les moyens y compris
la violence envers les représentants institutionnels chargés de faire respecter
la Loi.
Face à cette nouvelle posture
sociétale d'ensemble, à laquelle viennent s'associer, de façon opportune, des
minorités agissantes n'ayant pour raison de vivre que d'affaiblir l'Etat de
Droit, on peut se demander si les grands travaux d'infrastructures menés depuis
le 19ème siècle et qui ont contribué à faire du paysage français ce
qu'il est, seraient à présent possibles à mener à bien.
Berlusconisation rampante
Etant de la génération ayant
vécu les événements de mai 68, je
m'étais fait la réflexion que, si une Révolution devait vraiment naître de ces
événements, ce serait pour affirmer la séparation de trois autres pouvoirs: le pouvoir politique, le pouvoir économique, et le
pouvoir informationnel, sachant qu'à l'époque le substantif médias ne connaissait pas encore sa
vogue actuelle.
Las, les exemples récents qui
voient se multiplier la coalescence autour d'un même individu de ces trois
pouvoirs tendent à montrer que cette Révolution ne cesse de s'éloigner.
Pionnier de cette sorte en
Italie, Berlusconi a mis à profit ses succès dans les affaires pour se
"payer" des médias acquis depuis à sa cause avant que de se lancer en
politique avec les résultats mitigés que l'on sait. Plus loin de nous, Taksin
Shinawatra a su appliquer cette formule pour, à partir de sa fortune bâtie sur
l'empire Thaïlandais des télécommunications et des chaines TV associées, finir
par conduire le royaume au bord du gouffre en se faisant élire sur un programme
populiste.
En France, les exemples
récents de Serge Dassault et Vincent Bolloré devraient nous faire réfléchir sur
les dangers d'une collusion toujours plus prégnante entre politique, économique
et médias.
Donald Trump ou la "Démocratie des Crédules"
La Démocratie des Crédules, théorisée par le sociologue Gerald
Bronner(*), décrit l'emprise de l'Internet et des réseaux a-sociaux sur la
capacité de jugement de l'individu visant le/les représentant(s)
démocratiquement élu(s). Sur les nouveaux espaces numériques en effet, les
fausses informations, les buzz, les
rumeurs se démultiplient de façon exponentielle, leur donnant l'apparence d'une
vérité universelle compte tenu du nombre et de la diversité de ceux qui les
relaient. Ainsi des théories du complot
qui apparaissent d'autant plus crédibles que, sitôt ébauchées, elles occupent
la presque totalité du cyber-espace.
Donald Trump a parfaitement
intégré cette paralogique en affirmant du haut de son podium la crédibilité de
complots tels que la partialité de la presse américaine ou le trucage des
élections. Ce faisant il peut effectivement compter sur cet électorat crédule
qu'aucun argumentaire ne saurait détourner de ces croyances profondes. Pour
résumer d'un mot ce mécanisme on peut dire que Trump, s'il est élu, l'aura été
par une majorité de jobards.
(*) ed.PUF, 2013
________________________
Guignol's Band
Les guignols de l'info sont morts…vive le
Guignol's Band!
Guignol's Band
Les guignols de l'info sont morts…vive le
Guignol's Band!
Ségo ou le culte de la binette
Dans le concours "ma
binette partout" lancé par le palmipède, Ségo-la-démago tient la corde.
Après avoir commandité aux frais de son Ministère un film célébrant les
exploits(*) de Madame COP21, elle s'est portée volontaire – devant le peu
d'empressement de ses collègues – pour représenter l'exécutif chez le Pape à
l'occasion de la canonisation de deux français dont un prêtre victime des
Massacres de Septembre…
(*) cf. Guignol's Band de
juin 2016
Echanges de sobriquets
Nos guignols habituels
voudraient ils à leur tour publier un Guignol's Band? C'est ainsi que Normal 1er
se fait à présent traiter de "tarte molle" par son ancien protégé et ci-devant
Ministre de l'Economie. Moi-président n'est lui-même pas en reste puisqu'il
affuble Najat-bécassine du sobriquet de "pimprenelle" car experte
dans l'art d'endormir son monde: - Bonne
nuit les petits!
Ouverture de la chasse
Najat-bécassine, se retrouve la
cible à nouveau de Normal 1er dans ses récentes confidences aux
journaleux. "Ce n'est pas une intellectuelle" affirme t'il – comme si
c'était un scoop! – Mais aussi: "Elle est très forte en langue de bois" - toujours pas de scoop - Et encore: "Elle me rappelle Ségolène dans les années
80"! Julie, à ta place je ferais gaffe; il y a de la remplaçante dans
l'air!
Gueule de bois chez les écolos-gauchos
Ayant visiblement achevé de
saouler son monde, Duflot-de-paroles vient de se faire éjecter de la primaire
des écolos-gauchos. Il faut dire qu'elle n'avait pas été à court de blabla pour
y annoncer sa participation: "Donc, si les conditions de la primaire
permettent (…) de transmuter la primaire, de ne plus en faire un boulet mais un
point d'appui pour une campagne présidentielle qui porte les idées de
l'écologie et qui nous emmène plus loin que ce que nous avons fait jusqu'alors,
alors, oui, bien sûr, j'aurai envie d'y participer." Fermez le ban.
Surcroit d'Ors de la République
Toujours prompt à rechercher
des sinécures, Lang-de-vipère a parfaitement compris que la capacité de
nuisance était l'une des recettes les plus sûres pour arriver à décrocher la
timbale. Ainsi de son livre "Pour une révolution scolaire" dans
lequel il défouraille à tout va sur les trois derniers ministres qui se sont succédés
à la tête de l'Education Nationale. En récompense de ce haut fait d'armes,
Normal 1er vient de le charger d'une mission sur "les œuvres
d'art en péril" qu'il conduira depuis son nouveau bureau de l'Hôtel
Marigny. Des fois que celui qu'il occupe déjà à l'Institut du Monde Arabe ne
serait pas assez grandiose pour ce faire.
C'est l'automne
Voulant réintégrer la scène
politique en défenseur des nouvelles technologies, l'Agité-du-meuble avait
obtenu la Présidence d'une start-up qui développe une mini-éolienne baptisée
"l'arbre à vent". Las, cet arbre s'avère perdre ses
"feuilles" dès que le vent dépasse 50 km/h…De plus un audit externe
estime à quelques 3000 le nombre de ces arbres pour remplacer une éolienne
classique. Pas de doute le reboisement productif français est en route.
Propos librement inspirés de " la
marre aux canards" d'un hebdomadaire satirique paraissant le mercredi
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