Ne manquez pas non plus au bas de ce numéro:
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MA REFORME FISCALE
Constat:
nous avons en France 214 impôts différents, c'est-à-dire que nous pourrions
faire de plus d'un jour sur deux de l'année, Le Jour consacré à un impôt
particulier[1]…
Ce simple fait suffirait à
justifier un raz-le-bol fiscal, raz-le-bol accru de voir chaque
gouvernement promettre SA réforme fiscale laquelle, tel un serpent de mer – à
défaut d'être monétaire – revient à "la une" de l'actualité avec la
régularité des changements de majorité.
Devant cette incurie
politique, j'ai décidé de coucher dans ce blog MA propre réforme fiscale en
caressant l'espoir de faire passer parmi mes lecteurs quelques idées à
soumettre aux nouveaux élus de nos législatives. Devant une telle entreprise,
un premier devoir de modestie s'impose, car je serais entrainé trop loin si je
voulais traiter de tous les
impôts identifiés ci-dessus. Je limiterai donc mon exercice aux impôts majeurs
que sont:
-
l'impôt sur le
revenu, responsable d'une collecte de quelques 76 milliards d'euros[2]
prélevés sur les individus et les ménages
-
la TVA, responsable
quant à elle des 185 milliards ponctionnés sur l'économie
-
la CSG enfin, et
autres OFNIs[3] responsables d'une collecte
complémentaire de quelques 140 milliards sur l'ensemble des acteurs économiques
La somme des 401 milliards
identifiés sur ces trois postes pourra paraitre un objet d'analyse insuffisant
au regard des plus de 1000 milliards d'impôts que l'Etat, les Collectivités locales ou la Sécu dévorent chaque
année. Mais si je réussis à faire passer quelques messages de critique
raisonnée sur le sujet, j'aurai fait – plus qu'exposer un simple point de vue
personnel – une réelle œuvre de salut public.
Le dévoiement de l'Impôt sur le Revenu (IR):
Constat:
moins d'un français sur deux redevables
de l'IR paie actuellement cet IR…plus précisément, sur 37,4 millions de
foyers fiscaux identifiés en 2015, seuls 17,1 millions (48%) étaient assujettis
à l'IR. Parmi ces derniers, les 10% des foyers
les plus aisés paient 74% du total collecté.
On peut donc dire que l'IR tel que pratiqué actuellement est un déni de
l'égalité des citoyens devant l'impôt…
Comment en est on arrivé là?
Passons sur les motivations
démagogiques de politiciens soucieux de flatter un électorat de plus en plus
important au fur et à mesure des "réformes fiscales" par eux
effectuées, pour évoquer les multiples exonérations, dérogations, niches
fiscales accumulées au fil du temps et des lois de finances votées au nom du
souci présumé d'une plus grande égalité devant l'impôt…
Ainsi, il n'est que de faire
l'inventaire à la Prévert des exonérations accordées via leurs déductions du
revenu fiscal de référence[4]:
revenus de "certains capitaux mobiliers", de ceux des impatriés, des
indemnités des élus locaux, des abattements sur bénéfices de pêcheurs, jeunes
créateurs, jeunes agriculteurs, des salariés détachés à l'étranger, des
plus-values mobilières des JEI[5],
SCR[6],
FCPCR[7], des
sociétés unipersonnelles de placement à risque, de titres détenus à l'étranger…
Dans le même esprit, cette
liste doit être complétée de celle des charges déductibles: CSG déductible[8]
sur revenus du patrimoine, pensions alimentaires, cotisations sur PERP, PREFON,
COREM[9],
CGOS[10],
abattements pour personnes âgées, invalides, enfants mariés, pacsés, chargés de
famille…
Et n'oublions pas les
réductions d'IR et multiples niches fiscales attribuées au fil du temps: dons à divers organismes, financement
des partis, emploi d'un salarié à domicile, "prestations compensatoires",
souscription de parts FIP[11],
parts de SEF[12], investissements
outre-mer, frais d'adhésion CGA ou AGA[13],
investissements Malraux, Scellier, Pinel, intérêts d'emprunt, de prêts
étudiants, cotisations syndicales etc…etc…
Tout ceci avec deux types de
conséquences:
-
encouragement à l'irresponsabilité de ceux qui ne paient pas
l'IR: c'est en effet la porte ouverte à toutes les promesses populistes
lesquelles, confrontées à la question de leur financement, induisent la
sempiternelle réponse " y a qu'à faire payer les riches"[14]…
-
l'irréversibilité
des aménagements ainsi octroyés puisque la quasi-totalité des contribuables
bénéficient de l'une ou l'autre de ces mesures, voire plusieurs, leur
permettant, soit de ne pas payer l'IR normalement dû, soit d'en minorer son montant[15]…
Le remède à cet état de
choses appelle donc un traitement de choc en deux temps:
-
la suppression pure et simple de l'IR: elle permet de facto de rétablir l'égalité de tous
devant l'impôt
-
son remplacement
par une part additionnelle de TVA comme on va le voir maintenant
Extension du domaine de la TVA:
Cette extension est justifiée
pour, d'une part, compenser la suppression de l'IR préconisée ci-dessus et,
d'autre part, réincorporer divers impôts sur la consommation identifiés plus
bas.
Constat: pour
le consommateur, la TVA est un impôt indolore[16]: on
ne voit sur les marchés, ou dans les magasins, aucune protestation de
l'acheteur à s'acquitter du prix TTC
de la marchandise convoitée. Cet acheteur est ainsi désintéressé de l'usage que
l'Exécutif fera de cette collecte d'impôt.
Face à ce constat, et compte
tenu de la suppression préconisée de l'IR, deux mesures s'imposent:
-
afficher les prix
à la consommation hors taxes de façon
à responsabiliser chaque consommateur, en particulier le contribuable actuellement
exonéré de l'IR: c'est en passant à la caisse qu'il prendra pleinement la
mesure de l'impôt dont il doit s'acquitter en sus du prix HT, et au même titre
que tous les autres contribuables[17]
-
moduler le taux[18]
de TVA pour, simultanément, obtenir la collecte complémentaire des 78 milliards
obtenus précédemment via l'IR, et maintenir/rétablir une justice fiscale en
fonction des possibilités de chacun à s'acquitter de cette TVA
Actuellement, seuls 3 taux de
TVA sont censés régler la répartition de l'impôt en fonction de la plus value
constatée sur la marchandise vendue: taux "normal" (20%),
"réduit" (5 ou 10%) et "super réduit" (2,1%). Cet éventail
n'est pas assez ouvert si l'on veut atteindre les deux objectifs ci-dessus.
Afin d'assurer une collecte
compensatoire à celle de l'IR il faudra aller bien au-delà des 20% de taux
"normal"; et encore bien au delà (100%, 200%...) pour les produits de
luxe on ostentatoires[19]. Pour
tout dire, ce taux devrait être une fonction de la valeur ajoutée déclarée par
les sociétés qui les produisent: à plus grande valeur ajoutée[20],
plus fort taux de TVA.
Et afin d'atteindre
l'objectif de justice fiscale, pourquoi se priver d'une TVA "plus que
super réduite" (1% ou 0,5%...) sur les produits de première nécessité
comme la nourriture "primaire", i.e. avant toute transformation de
celle ci? Il serait alors logique d'appliquer aux produits agro-alimentaires un
taux de TVA fonction, là aussi, de leur valeur ajoutée, la taxation la plus
haute s'appliquant aux plats cuisinés/surgelés, une excellente incitation pour
le consommateur à revenir vers une cuisine familiale, réputée plus saine[21]
et moins onéreuse…
On le voit, via la TVA, le
législateur a toute faculté pour ajuster la charge pesant sur chaque consommateur
en fonction de l'arbitrage que ce dernier pourra faire entre ses besoins et ses moyens: par là, cet impôt indirect payé par tous peut se révéler finalement plus juste que l'IR tel qu'à
présent dévoyé.
La réincorporation de certains impôts:
Examinons le cas d'impôts
appelés pudiquement "sur les produits"1;il
s'agit:
-
de la TICPE[22]
sur les produits pétroliers (23,6 milliards collectés)
-
de la taxe sur
les tabacs (11,6 milliards)
-
du "fonds du
service public" sur la production d'électricité (3,7 milliards)
-
de l'impôt sur "l'énergie
électrique" (2 milliards)
-
etc…etc…
Il saute à l'esprit du
lecteur qu'il s'agit là d'impôts sur la consommation[23] - en particulier
comme l'atteste le "C" de la TICPE. Dès lors, chacun de ces impôts
devrait être traité comme une TVA – l'Impôt sur la Consommation par excellence
– avec le taux de prélèvement ad'hoc.
Illustrons par le cas de la
TICPE la réincorporation proposée: en 2013 le prix à la pompe du carburant se
décomposait comme suit[24]:
Dès lors, le prix HT à la pompe du litre de Sans
plomb 95 – d'un prix moyen TTC en 2013 de 1,54 euros[24] – aurait été de 0,67 euros…faisant
toucher du doigt le poids des impôts au moment de passer à la caisse! Avec deux
types "d'avantages":
-
"toutes
choses égales par ailleurs"[25]
la baisse du prix du brut de 50% enregistré[26]
entre 2013 et 2017 aurait conduit pour cette dernière année à un prix HT de
0,42 euros soit une diminution à la
pompe de 37%: on le voit, ce prix HT reflète bien mieux les évolutions de cours
du pétrole brut
-
et "toutes
choses égales par ailleurs", la dépréciation dans l'intervalle de 10% de
l'euro par rapport au dollar[27],
aurait conduit à un prix HT de 0,71 euros soit une augmentation de 5,9%: de quoi faire réfléchir les inconditionnels
de l'euro faible!
Et dans notre proposition de
suppression de la TICPE au profit d'une simple TVA, le taux à appliquer pour
restituer le prix à la pompe 2013 à partir de son prix HT aurait été de…130%!
Deux attitudes possibles face
à ce résultat:
-
il est scandaleux
de taxer comme un produit de luxe ce qui est constitutif d'un instrument de
travail: politiciens, écoutez nous!
-
ce n'est pas trop
cher payer dans la perspective recherchée d'un abandon des énergies carbonées: consommateurs, réfléchissez bien…
On voit par là à quel point
l'affichage des prix hors TVA est un instrument pédagogique pour éduquer le consommateur à la réalité des prix, et
un instrument politique permettant l'incitation
à de nouvelles habitudes de consommation.
Cas des autres impôts "sur les produits":
Le lecteur aura compris que
des schémas semblables devraient être mis en place pour la transformation des
autres taxes énumérées plus haut en autant de TVA au taux de prélèvement
convenable. Une remarque additionnelle toutefois sur les taxes frappant
l'électricité: l'imagination débridée de Bercy fait que cette production est
gratifiée de 3 taxes[28]
additionnelles, TCFE[29],
CSPE[30],
CTA[31],
elles mêmes sujettes… à la TVA! Question:
quelle est la valeur ajoutée d'une taxe?
On voit dans ce dernier cas
une manœuvre "à la Shadock"
pour masquer la réalité des coûts: il serait trop simple d'intégrer ces
coûts dans le prix HT du KWh affecté du taux de TVA ad'hoc!
Le cas de la CSG et autres OFNIs
Constat: la CSG est un faux semblant permettant
le prélèvement d'un impôt direct sur des revenus non perçus.
Développons.
Telle qu'imaginée par son
promoteur[32], la CSG est une mesure
légitime permettant d'étendre la fiscalité directe, ne s'appliquant au départ
que sur les seuls revenus du travail (l'IR), à l'ensemble des revenus travail +
patrimoine. Elle est censée financer la CNAM, la CNAF[33],
le FSV[34]
au moyen d'un prélèvement sur les revenus bruts du travail (salaires, pensions
de retraite[35]) et du patrimoine (plus
values mobilières, d'assurances vie, de CEL, PEL…)
A partir de ce principe
simple et justifié, le législateur a cru bon d'opacifier la chose en
introduisant deux types de CSG:
- la
CSG "déductible de l'IR"
-
la CSG "non déductible de l'IR", définie comme "la partie de la
CSG qui ne minore pas le revenu imposable"(sic)…
Pour comprendre le suc de
cette dernière définition, il faut prendre un exemple:
Exemple: avec les
taux 2017 en vigueur à ce jour[36] (2,4% "non
déductibles" et 5,1% "déductibles"[37]) un salaire annuel brut
de 10 000 euros résulte en un salaire net[38] de 9 250 euros après
retrait de 750 euros, somme des deux contributions savoir:
- 240 euros "qui
ne minorent pas le revenu imposable", mais qui, en fait l'augmentent car:
-
510 euros viennent en déduction du revenu imposable, lequel s'élève donc
à 9490 euros: notre salarié est donc imposé pour 9 250 euros perçus + 240 euros
non perçus…
Admirez le tour de
passe-passe comme seul un inspecteur des finances a pu l'imaginer: la CSG
"déductible de l'IR" est en fait une déduction du revenu
imposable, lequel devient supérieur au revenu perçu pour un montant égal à
la CSG "non déductible"[39]…
On voit par là que la CSG:
- est
un IR prélevé à la source sur les
revenus bruts (CSG totale)
- ajoute
un IR sur un pourcentage de revenus non
perçus (CSG "non déductible") ce qui, allié à une variation des taux imprévisible, fait de cet instrument l'impôt le
plus opaque qui soit.
Ce constat fait, on peut
s'étonner du silence (assourdissant comme il se doit) de la part des acteurs
économiques qui ont été témoins, en leur temps, de la naissance de cet OFNI du
3ème type…
Remède: il s'impose sous la forme d'une seule catégorie
de CSG venant en déduction du revenu brut dans les conditions applicables aux
autres déductions, i.e. minorant d'autant le revenu imposable
Et ainsi créer une Contribution
Sociale véritablement Généralisée, alors qu'à présent elle
impute à la fraction des contribuables qui paient l'IR une quotepart "non
déductible" (sic) de cette contribution.
Et pour quelques OFNIs de plus…
Pour être complet, il faut
ajouter à la CSG les contributions
sociales qui suivent1:
-
la CRDS[40]
qui alimente à hauteur de 6,3 milliards d'euros la CADES[41]
et dont l'assiette est identique à celle de la CSG, avec un taux actuel de 0,5%
-
la CASA[42]
qui n'est perçue que sur les seules retraites (au taux de 0,3%)[43]. Question: la solidarité pour l'autonomie ne
concerne t'elle que les seuls retraités?
Ainsi que 3 autres
contributions qui ne touchent qu'aux seuls revenus du capital:
-
le prélèvement
social (au taux de 4,5% sur ces revenus)
-
la "contribution
additionnelle au prélèvement social" (sic) (0,30%)
-
le prélèvement de
solidarité (2%)
taux qui viennent s'ajouter à
la CRDS et au taux spécifique de CSG de 8,2%: les revenus du capital sont donc actuellement
taxés à 15,5% un chiffre bien connu de ceux qui ont le malheur d'avoir placé
leurs économies dans l'assurance vie…
On voit par là que le
législateur, sous couvert de solidarité sociale, se permet de créer des taxes
au fur et à mesure des besoins sans toucher aux taux de CSG: un écran de
fumée de plus alors que la transparence fiscale aurait appelé à diversifier davantage
les taux de CSG[44] pour rendre compte de la
résistible ascension des déficits sociaux.
En Conclusion
La réforme fiscale telle
qu'esquissée propose le regroupement des différents impôts et taxes identifiés
sous la formule de deux seuls impôts existants:
-
la CSG: impôt
direct sur les revenus du travail et du capital et destiné essentiellement à
contribuer au financement de la protection sociale
-
la TVA: impôt
indirect sur la consommation et destiné à financer les services de l'Etat et
des Collectivités territoriales
Ce choc de simplification véritable ne serait pas sans effort: il
devrait s'accompagner d'une plus grande diversité des taux de prélèvement,
adaptée aux différentes situations de financement à assurer.
En particulier la TVA, du
fait de la disparition préconisée de l'IR d'une part, de la réincorporation
d'anciennes taxes sur la consommation d'autre part, devrait voir ses taux
simultanément diversifiés et augmentés: l'affichage des prix à la consommation hors TVA aurait pour effet de
sensibiliser chacun à la vérité des prix et à l'effort à consentir au regard
des politiques décidées tant au niveau national qu'au niveau local.
Mais ce choc de
simplification aurait un autre effet bénéfique: la diminution sensible des
contrôles fiscaux à effectuer par Bercy permettrait de diminuer sensiblement le
nombre de fonctionnaires de ce Ministère, un premier pas vers l'allègement de
la dette publique[45]
et du montant de sa charge annuelle (42 milliards[46])
qui engloutit plus de la moitié de l'IR actuel…
Et tout le reste n'est que littérature.
[2] Rapport 2015 de la DG des
finances publiques; sauf exception, les montants communiqués dans cet article
sont relatifs à l'année 2015
[3] Objet Fiscal Non Identifié
comme tel, style CRDS, CASA, "autres contributions sociales"…
[4] Simulateurs impôts: http://www.leparticulier.fr/jcms/k_1315669/simulateurs?cid=c_113075
[5] Jeune entreprise innovante
[6] Société à capital risque
[7] Fonds commun de placement
à risque
[8] Cf plus bas § sur la CSG
[9] Complémentaire retraite
mutualiste
[10] Comité de gestion des
œuvres sociales
[11] Fonds d'investissement de
proximité
[12] Société d'épargne forestière d'épargne forestière
[13] Centre, Association de
gestion agréé(e)
[14] Sous entendu: "les
plus riches que moi"…
[15] Ami lecteur, n'es tu pas
bénéficiaire de l'une quelconque de ces mesures?
[16] Au contraire des
entreprises qui ont à en faire une déclaration et un paiement mensuels: https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23566
[17] C'est le principe de la sales tax en vigueur aux USA
[18] Sans en modifier
l'assiette qui, par définition de la TVA, couvre la totalité des biens et
services produits
[19] Je pense en particulier à
tous ces 4x4 qui encombrent inutilement nos villes…
[20] Réelle ou fictive: la
"VA" sur un produit de luxe n'est souvent que la marque sous laquelle
il est commercialisé…
[21] A un moment où sont
dénoncés les multiples additifs autorisés en filière de transformation
agroalimentaire
[22] Taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers
(ancienne TIPP)
[23] Sauf peut être à l'esprit
de l'inspecteur des finances dont est sorti l'un ou l'autre de ces impôts…
[24] https://www.prix-carburants.gouv.fr/rubrique/pedagogique/ (regrettons que ce site ne soit pas mis à jour depuis 2013)
[25] En particulier en
supposant constants dans l'intervalle les prix de raffinage, transport et
distribution
[28] Cf. votre dernière
facture d'électricité
[29] Taxe sur la consommation finale d'électricité
[30] Contribution au service
public d'électricité
[31] Contribution tarifaire
d'acheminement d'électricité
[32] Michel Rocard, en 1991:
"la CSG, définition & mode d'emploi": https://www.challenges.fr/economie/contribution-sociale-generalisee-csg-definition-et-mode-d-emploi_192541
[33] Assurance maladie et
allocations familiales
[34] Fonds de solidarité
vieillesse
[35] Car ces pensions sont
financées par les cotisations des actifs sur leurs revenus
[36] Car "le taux d'une
charge sociale peut être revalorisé plusieurs fois par an": http://www.la-retraite-en-clair.fr/cid3191294/comment-est-imposee-une-pension-retraite.html#la csg, la crds et la casa
[37] J'invite les retraités à
reprendre cet exemple avec les taux s'appliquant à leur cas: 2,4% et 4,2%
respectivement
[38] "Toutes choses
égales par ailleurs": abstraction faite des 31 autres déductions affectant
ce salaire: http://www.la-retraite-en-clair.fr/cid3191294/comment-est-imposee-une-pension-retraite.html#la csg, la crds et la casa
[39] Suis-je clair?
[40] Contribution au
remboursement de la dette sociale
[41] Caisse d'amortissement de
la dette sociale
[42] Contribution
additionnelle de solidarité pour l'autonomie
[44] Qui sont différents selon
que l'on taxe des salaires, des revenus de capital, des pensions de retraite ou
de chômage
[45] Qui a, rappelons le,
récemment dépassé les 2000 milliards d'euros…
[46] "paiement annuel des
intérêts de la dette": http://comptespublics.fr/article/dette-de-letat/
Indolence
Des animaux et des hommes
Instinct de propriété, instinct de
compétition
Dévoiement de l'ENA
Du bon usage des pétrodollars
Guignol's Band
Les guignols de l'info sont
morts…vive le Guignol's Band!
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Indolence
Dans
notre société franchouillarde actuelle il est de bon ton de rejeter sur
"les autres" la cause de ses propres échecs. Si un parallèle avec les
USA peut être instructif, il convient de citer un récent bouquin Hillbilly
Elegy, analysé dans le magasine TIME, et dans lequel l'auteur dénonce les
habitudes d'indolence prises outre atlantique: "incapacité de se rendre à
l'heure au travail, refus de suivre les instructions de la hiérarchie,
préférence pour rester à ne rien faire sous un toit souvent financé par les
aides publiques…un nombre impressionnant d'individus n'ont tout simplement pas
la discipline requise pour travailler".
A un
autre endroit l'auteur se hasarde à en pointer les causes "profondément
culturelles…le laissez aller moral et le manque de formation rigoureuse des
jeunes".
Cela
vous rappelle quelque chose?
Des animaux et des hommes
Le
dogmatisme aveugle de certains défenseurs de la cause animale les conduit assez
régulièrement à prétendre que l'Homme est le seul animal à tuer ses semblables.
Ils
n'ont visiblement pas regardé les documentaires animaliers qui montrent comment
le mâle dominant – particulièrement chez nos proches mammifères – n'hésite pas
à massacrer les rejetons d'une lignée enfantée par le mâle qu'il vient de
supplanter dans ses attributs de "chef".
Instinct de propriété, instinct de
compétition
La
gôche héritière de Proudhon – "La propriété c'est le vol!" – ne s'est
jamais contentée de contester la légitimité de la propriété privée; elle
conteste également le bien fondé de la compétition entre individus – que ce
soit à l'école ou au sein de l'entreprise – comme génératrice d'inégalités
sociales…
Ce
faisant, elle se heurte à deux des plus puissants instincts de l'être humain.
S'agissant de l'instinct de propriété, il n'est que d'observer les rapports que
les bambins entretiennent entre eux dans le bac à sable, au sujet de leurs
pelles et seaux…
Quant
à l'instinct de compétition, attendez que la puberté ne fonde sur ces mêmes
bambins, pour observer la compétition à laquelle ils ne tarderont pas à se
livrer pour séduire un partenaire sexuel "de choix".
Dévoiement de l'ENA
Notre
nouveau ministre de l'économie avait préconisé, alors qu'il était candidat à la
Présidence, la suppression de l'ENA – objectif ambitieux quand on sait la
cohorte des anciens élèves de cette prestigieuse école occuper les postes clés au
sein des gouvernements(*) successifs comme au sein de la haute administration.
C'est
pourtant pour occuper ces derniers postes d'administrateurs que l'ENA avait été
crée au sortir de la seconde guerre mondiale, afin que cette haute
administration assure une permanence des services de l'Etat, indépendamment de
la couleur politique de l'exécutif gouvernemental.
Force
est de constater que cette permanence est remise en question au vu de la
phagocytose du champ politique opérée par ces mêmes individus.
Via
ce dévoiement de l'ENA, la France fait peu à peu sienne l'une des plaies du
système politique US qui voit Donald-trompe incapable de mettre en place
l'essentiel de son administration près de 6 mois après son investiture.
(*)
comme il en est lui-même un exemple!
Du bon usage des pétrodollars
Le
récent 'deal' que Donald-trompe s'est récemment vanté d'avoir conclu avec
l'Arabie saoudite n'a pas uniquement pour conséquence la mise en quarantaine du
Qatar par ses "partenaires" du Conseil de Sécurité du Golfe
[persique]. C'est une nouvelle occasion de réfléchir sur les rapports et
accords commerciaux que nous entretenons avec la 'Nation Arabe'.
Rappelons
que Donald-trompe a conclu un contrat pour 110 milliards de dollars de
fourniture d'armement à l'Arabie. Avec plus de 20 milliards d'euros de
fourniture militaire au Qatar, nous – la France – ne sommes pas les derniers à
surarmer les pétromonarchies, en dépit de l'attitude pour le moins ambiguë de
ces dernières à l'égard du bourbier du Moyen-Orient.
Dans
le même temps, et à notre connaissance, ces mêmes pétromonarchies n'ont pas
accueilli sur leur sol de réfugiés Syriens, pourtant pour l'essentiel des
'frères arabes', de confession sunnite de surcroit.
Ne
pourrait on suggérer à ces émirs bien aimés de nos marchands de canon qu'ils
pourraient faire un meilleur usage de leurs pétrodollars afin d'assurer la
survie de populations civiles condamnées à un exode massif?
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Guignol's Band
Les guignols de l'info sont
morts…vive le Guignol's Band!
Méluche & Dany (suite)
Le grand amour continue entre
les deux ex-trotskistes(*): suite au discours "sur la paix" du Coluche-triste à Marseille, Dany-le-rouge a qualifié ce dernier d'un
"pacifisme anti-américain bête et méchant" et digne de "Georges
Marchais dans les années 60". La révolution prolétarienne est décidément
bien En marche!
(*) cf. Guignol's band de février 2017
Bottines à perles
A droite, c'est la fin de la
valse hésitation de Christine-bottines:
après avoir qualifié Jupiter-macron
de "peste & choléra", elle s'est déclarée prête à voter au 2ème
tour des présidentielles pour Marine-la-peine
bien que cette dernière ne soit pas "sa tasse de thé".
Ingratitude des cieux
Ségo-la-démago
ayant raté la marche du PNUD(*) et Normal
1er n'ayant pas réussi à lui attacher un parachute doré avant
son départ de l'Elysée, elle avait tenté de prendre le train En marche! C'est
ainsi qu'elle s'était flattée d'avoir voté pour Jupiter-macron à la présidentielle. Las! Cet ingrat ne l'a prévenue
"qu'au dernier moment" qu'elle ne resterait pas au gouvernement!
(*) cf. Guignol's band de février 2017
Choix cornélien
Lors de la présidentielle, Najat-bécassine avait suggéré que le
Parti Sectaire "pose ses conditions" en préalable à un soutien de Jupiter-macron au second tour. Mais elle
s'est faite durement renvoyée dans ses buts sur le thème "quand il s'agit
de faire barrage à Marine-la-peine,
on ne met pas de conditions". Fermez le ban.
Ecolo compatible
Jusqu'à il ya peu, l'Agité-du-meuble ne tarissait pas
d'éloge sur le candidat désigné à la primaire du Parti Sectaire pour
représenter ce dernier tant à la Présidentielle qu'aux législatives.
"C'est un excellent candidat écolo" disait-il. Au vu du score obtenu
par Hamon-bon-cœur lors de ces deux
élections, on peut dire que son candidat préféré a collé au palmarès
écologique!
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir?
Après avoir cosigné avec
l'intéressée une tribune commune sur l'avenir de la gôche, L'amère-de-Lille n'a pas daigné se déplacer pour le lancement de
"Dès demain", le parti de sa cosignataire Séville-anne. Ce que c'est que la solidarité de classe…
Justice bolivarienne
Notre Coluche-triste a juré la main sur le cœur qu'il se rendrait à la
convocation des juges faisant suite à la plainte en diffamation de la SosGen.
Nul doute qu'il y attachera davantage d'égard qu'à celle déposée à son encontre
par un journaliste du "Monde" – chargé de couvrir, entre autres, le
Venezuela de Chavez – journaliste qu'il avait qualifié de "terroriste
repenti à la solde de la CIA", et pour laquelle il s'est défilé par 5 fois
aux convocations de la justice.
Lutte intergénérationnelle
Agacée de s'entendre dire que
les REM incarnent le renouveau, Rachida-dentier
a interpellé son interlocuteur – un REM de la première heure – l'accusant
d'avoir été au RPR avant qu'elle ne soit née. Renseignement pris, elle avait à
l'époque largement dépassé l'âge de la puberté. Le compte est bon?
Titanic écolo
Duflot-de-paroles ne devrait pas tarder à accuser Normal
1er d'être responsable de son élimination au premier tour des
législatives. N'avait elle pas accusé celui-ci d'avoir assassiné le groupe
écolo, alors que ce dernier explosait du fait de son incapacité à régler la
succession de Denis-beau-pain au
poste de vice-président de l'Assemblée?
Raffarinade
Pris à parti comme étant
responsable de la défaite LR par ses petits camarades, le Bossu-du-Poitou s'est fâché tout rouge lors du dernier bureau
politique et a menacé de quitter le parti pour créer son propre sous groupe
Jupitaro-compatible. Au vu des résultats, il a surtout réussi à le(*) couper en 2!
(*) le parti, bien sûr
(*) le parti, bien sûr
Capitaine…d'industrie!
A l'issue des législatives,
le département du Nord ne compte plus un seul député du Parti Sectaire. D'où
l'ire de l'Amère-de-Lille qui, en
petit comité, en impute la responsabilité à Normal
1er et son "orientation pro-MEDEF". Normal 1er futur patron
d'entreprise? Gare le bas de bilan!
Perverse Anne
Epouse d'un stratège qui
avait prédit 150 élus du Parti Sectaire aux législatives, et qui a été éliminé
dès le premier tour face à Marielle-la-béarnaise,
la Séville-anne a voulu se venger en
poussant son responsable com' à balancer à la Justice les turpitudes
parlementaires de la N°2 du Modem… en faisant de son N°1 et Garde-des-sots une victime collatérale!
Anne la flambeuse
Pour faire (bien) vivre ses
60 000 employés municipaux, Séville-anne,
encore elle, pratique la cavalerie budgétaire avec une dette qui a pratiquement
doublé durant ses 4 premières années de mandat. Pourtant, elle n'a pas lésiné
sur les augmentations de taxe d'habitation (+60% pour les "non-résidents")
de taxe de séjour (+100%) des redevances de pompes à essence (+220%) etc…etc…(à
suivre, en vue de 2020)
Propos librement inspirés de " la
marre aux canards" d'un hebdomadaire satirique paraissant le mercredi
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